• Une analyse exhaustive de la hausse du niveau des mers durant le XXe siècle

    Un article récent, résultant d'une vaste collaboration internationale, ne détecte aucune empreinte significative de l'activité humaine dans la hausse du niveau des océans durant tout le XXe siècle.

    Pas moins de 17 auteurs, parmi les plus connus du domaine, appartenant à 15 institutions internationales, ont collaboré pour publier un article qui fait le point sur les connaissances actuelles au sujet de la hausse du niveau des océans.

    Voici l'article avec ses références :
    Source (résumé accessible gratuitement).

    Résumé : La confiance que l'on peut attribuer aux projections de la hausse moyenne du niveau des mers du globe (GMSLR : Global Mean Sea Level Rise) repose sur notre capacité à rendre compte de la hausse moyenne du niveau des mers du globe pour le XXème siècle. Nous avons fait des progrès vers la solution de "l'énigme du GMSLR du XXème siècle", c'est à dire qu'on avait trouvé que la valeur observée de la hausse moyenne du niveau des mers du globe excédait la somme des contributions estimées, et ceci tout particulièrement pour les décennies les plus anciennes. Nous proposons que la dilatation thermique qui avait été préalablement estimée par les modèles climatiques a été surestimée du fait de la non-prise en compte de l'action du forçage volcanique. De même, le taux de perte des glaciers était plus important que ce que l'on avait antérieurement estimé et il n'était pas moins important durant la première moitié du siècle que durant la seconde, la masse glacée du Groenland pouvant avoir apporté une contribution positive tout au long du siècle et la déplétion des eaux souterraines et le remplissement des réservoirs qui sont de signes opposés, peuvent avoir apporté des contributions approximativement égales. Nous montrons qu'il est possible de reconstruire les données du GMSLR à partir des contributions quantifiées à l'exception d'un terme résiduel constant qui est suffisamment petit pour être attribué à la contribution à long terme de la nappe glacée antarctique.
    Les reconstructions rendent compte d'une stabilité approximative du taux de GMSLR durant le XXe siècle qui ne montre qu'une faible ou pas d'accélération, en dépit de la croissance du forçage anthropique. Les méthodes semi-empiriques de projection du GMSLR durant le XXe siècle dépendent de l'existence d'un lien entre le changement climatique global et le taux du GMSLR mais la clôture du budget que nous proposons implique qu'un tel lien est faible ou absent durant le XXe siècle.

     

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