• Cette question est très loin d'être anodine car sa réponse conditionne largement notre capacité à "agir sur le climat de la planète" si tant est que cela soit possible. En effet, dans l'hypothèses des travaux collectés par le GIEC, c'est le CO2 émis notamment par la combustion des énergies fossiles qui conditionne entièrement la quantité de CO2 contenue dans l'atmosphère et donc, selon le modèle de l'effet de serre, la température du globe.
    Par contre, si le taux de CO2 contenu dans l'atmosphère ne dépend pas (ou peu) de nos activités mais dépend essentiellement des variations de paramètres naturels (tels que la température), tout espoir de "piloter" le climat serait vain.

    Comme on le pense, cette question est d'importance cruciale dans la période actuelle où se succèdent,sans discontinuer, les conférences de l'ONU (les COPxx, tels que Copenhague COP15, Cancun COP16, Durban COP17 et Doha COP18 tout récemment) qui visent à mettre en place la limitation des émission des gaz à effet de serre et notamment, en premier chef, du CO2.

    De fait, comme vous pouvez l'imaginer, dans le contexte actuel, le titre ci-dessus est parfaitement iconoclaste mais ceci n'a pas empêché plusieurs chercheurs expérimentés de se pencher sur cette question, en partant d'observations désormais disponibles et suffisamment abondantes pour que l'on puisse tenter de confirmer ou d'infirmer les hypothèses ou les certitudes avancées par le GIEC dans ce domaine.

    Je vais commencer par une brève introduction pour vous rappeler quelles sont les raisons qui sous-tendent les convictions des collaborateurs du GIEC. Dans la suite, je vous présenterai tout d'abord un article publié récemment par trois chercheurs norvégiens, paru dans la littérature scientifique dans une revue réputée. Cet article remet fondamentalement en cause un certain nombre de "certitudes".
    Dans la suite -une fois n'est pas coutume- je vous présenterai un résumé du contenu de trois conférences successives données par un climatologue australien, le Professeur Murry Salby qui est,entre autres, l'auteur d'un ouvrage réputé dans le domaine de la physique de l'atmosphère et du climat.

    De fait et en utilisant des procédés et des analyses différentes et de manière totalement indépendante, ces chercheurs norvégiens et australien parviennent sensiblement aux mêmes conclusions. Selon eux, les variations et la croissance du CO2 mesuré dans l'atmosphère proviennent majoritairement de causes naturelles et non anthropiques. Ils tirent aussi la même conclusion que le CO2 n'est pas la maître d'oeuvre du climat comme cela est très souvent affirmé.

    Pourtant, il faut reconnaître que les arguments avancés par les participants au GIEC semblent convaincants.
    Les voici, brièvement résumés, après un bref rappel sur le cycle du carbone.

     

    La suite de cet article sur : http://www.pensee-unique.fr/news.html


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  • Un avant-projet du prochain rapport du GIEC pourrait laisser penser que l'origine du réchauffement climatique ne se résumerait pas aux conséquences de l'activité humaine. A l'origine de ce soupçon, un paragraphe du rapport dont la portée et l'interprétation fait débat. Point de vue.

    Il y avait longtemps qu’on n’avait pas parlé des climastrologues et des escrologistes de combat qui nous vendent non pas du rêve mais de la catastrophe planétaire à longueur d’année pour mieux pousser leur agenda interventionniste, décroissant et malthusien. Heureusement, une récente fuite d’un avant-projet du prochain rapport du GIEC nous aide à nous les rappeler à notre bon souvenir. Surprise (légère) : les dogmes climatologistes s’effritent un à un.

    Tout commence avec Alec Rawls, qui participe à la rédaction de l’AR5, c’est-à-dire du second avant-projet du prochain rapport du GIEC (le groupe international d’experts sur le climat) ; et alors qu’il vient de clore ses contributions au rapport et que la période des commentaires est achevée, il décide d’en publier la version courante, jugeant que le contribuable qui le finance doit pouvoir prendre connaissance des informations déjà disponibles. D’autant plus que, selon lui, ces informations remettent complètement en cause la thèse centrale du réchauffement climatique, basée sur le dioxyde de carbone et son origine humaine…

    Et c’est ainsi qu’on découvre que le GIEC admet, même pas à demi-mot, que oui, le soleil réchauffe bien la Terre. Certes, la plupart des scientifiques de bon sens (dont Svensmark, par exemple), étaient arrivés à la même conclusion depuis un moment déjà.

    Avant d’aller plus loin, l’AR5 est donc disponible ici (et en un seul fichier, ici). Pour vous éviter une longue et fastidieuse lecture, je vous encourage (comme expliqué ici) à jeter directement un œil à la figure 1.4 du rapport. Elle donne ceci :

     Cliquer sur le graphique pour agrandir

    En substance, elle montre dans les zones colorées les prédictions de températures produites par les différents modèles mathématiques utilisés pour asseoir la légitimité des décisions politiques et écologiques que nous avons eu à subir depuis les vingt dernières années. On notera que les mesures de températures observées (les points noirs) sont … décidément en dessous de ce que les modèles s’entêtent à prédire. Autrement dit, seuls les modèles les plus optimistes (qui prédisent de petits réchauffements) permettent de tenir compte des mesures observées, et encore, en prenant leurs hypothèses basses. Du reste, lorsqu’on regarde seulement les températures observées, on peut surtout estimer que la tendance est, globalement, à la stagnation.

    Mais au-delà de ce graphique, c’est la phrase suivante du chapitre 7, p.43, qui change radicalement l’épaule du fusil du GIEC :

    "Many empirical relationships have been reported between GCR or cosmogenic isotope archives and some aspects of the climate system (e.g., Bond et al., 2001; Dengel et al., 2009; Ram and Stolz, 1999). The forcing from changes in total solar irradiance alone does not seem to account for these observations, implying the existence of an amplifying mechanism such as the hypothesized GCR-cloud link. We focus here on observed relationships between GCR and aerosol and cloud properties."

    Certes, c’est assez jargoneux, mais cela veut dire que les observations ne permettent plus d’écarter l’hypothèse formulée par Svensmark, qui avait postulé, en 1997, qu’une partie non négligeable de la nébulosité doit sa formation à l’activité solaire (rayons cosmiques) et qu’elle joue un rôle fondamental dans le réchauffement climatique (une abondante couverture nuageuse protégerait la Terre du réchauffement). Et cette hypothèse avait trouvé de solides éléments de preuve courant 2011, montrant que l’action solaire étaient belle et bien déterminante dans le réchauffement constaté.


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  • L'existence de Pluton fut mise en évidence en 1930 par un astronome amateur. Ce qu'il ne savait pas alors, c'est que la découverte de cette « planète » allait entrainer, plusieurs décennies plus tard, un déchainement médiatique et un grand débat au sein de la communauté scientifique.
    En effet, sa distance et sa petite taille rendirent très difficile l'étude de la nature de cet astre et un récent débat s'en suivit pour savoir s'il s'agissait réellement d'une planète ou non.

    Tout commença en 1890, lorsque l'astronome Peter Lowell fit construire un télescope dans le but de trouver de la vie sur Mars.
    Ses recherches étant non fructueuses, il décida d'orienter son outil vers d'autres endroits du ciel et constata que l'orbite de Neptune semblait perturbée par un corps inconnu. N'arrivant pas à l'identifier, il le baptisa « Planète X ».
    Plus tard, au début du Xxe siècle, un fils d'agriculteur, nommé Clyde Tombaugh, chargé de la maintenance du télescope et passionné d'astronomie, compara les clichés pris par l'appareil durant deux nuits. Il réussit en 1930 après un an de recherche à mettre en évidence l'existence de cette fameuse « planète X ».
    Cette dernière fut baptisée ensuite Pluton suite à la suggestion d'une petite fille de 11 ans.

    C'est seulement récemment que le docteur Tyson, suggéra que Pluton puisse être juste un corps glacé aux confins de notre système solaire. Ceci marqua le début du déchainement médiatique, car beaucoup de personnes de la population américaine n'étaient pas prêtes à effacer un acquis et un engouement qui dura plus de 70 ans.

    Une comparaison des différentes planètes de notre système solaire réalisée dans ce reportage, nous permet vraiment de nous rendre compte à quel point Pluton est minuscule en comparaison des autres. En effet, son diamètre ne dépasse pas les 2400 km de diamètre, ce qui équivaut à la distance entre le Kansas et la Californie.
    Néanmoins, les défenseurs de la théorie « planétaire » de Pluton, pensent qu'en dehors de sa taille et de sa masse, la forme sphérique et structurée de l'astre la différencie des astéroïdes.

    Un autre argument en faveur de la théorie non planétaire est son orbite elliptique, alors que les huit autres astres présentent une orbite circulaire.
    De plus, sa trajectoire spéciale dans le système solaire l'oblige à croiser l'orbite d'une autre planète.

    En dehors de ces arguments, David Jewitt, en tentant de trouver une nouvelle planète, découvrit que Pluton faisait partie de la ceinture de Kuiper qui regroupe les vestiges gelés de la formation du système solaire.

    Un peu plus tard, le docteur Mike Brown découvrit dans cette zone un objet encore plus gros de Pluton et décida de le nommer Iris . Malgré qu'il l'annonça comme la dixième planète du système solaire, sa découverte ne le satisfaisait pas, car pour lui, ce n'était au final qu'un petit corps glacé.

    En 2006, une nouvelle définition du terme « planète » fut votée par l'UAI, et ceci allait remettre tous ces acquis en question. En effet, pour pouvoir porter ce nom, l'objet devait éliminer tout corps se déplaçant sur une orbite proche.
    Or, ce n'est ni le cas de Pluton, ni d'Iris, et c'est à ce moment précis que ces deux astres perdirent officiellement le nom de planète.
    Néanmoins, la vague d'opposition que cette nouvelle engendra, obligea certains Etats à ne pas accepter cette décision.

    Pour d'autres scientifiques, le système solaire serait composé de quatre planètes de type « terrestre », quatre autres de type « géante », et les corps comme Pluton feraient parties d'un nouveau genre de planètes appelés « naines ».

    Alors que devons-nous penser concernant Pluton et les autres corps célestes de ce même type ?
    Pour l'instant, rien n'est sûr et il faudra attendre que la sonde « new horizon » atteigne sa surface en 2015 pour nous fournir davantage d'informations concernant sa surface, sa structure interne, son atmosphère et sur ses trois satellites.
    Quoiqu'il en soit, peut être faudra-t-il un jour revoir notre lexique pour prendre en compte la diversité des objets qui parcourent l'espace et ne plus les réduire à des catégories aussi restreintes...

    Source et vidéo


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  • Après 1633 et 1634 ( la troisième tache n'est toujours pas répertoriée??? ), une nouvelle zone active apparait à gauche du Soleil.

    Capture du 2012-12-18 21:43:12
     
    Elle est de taille conséquente et comme les rayons X atteignent désormais la classe C en permanence, une explosion M est possible à tout moment. Cela devrait monter en puissance dans les prochains jours, et la capacité d'une explosion X va devenir permanente.
     

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  • Enfin de serieuses éruptions font leur apparition sur le Soleil.

     

    Seules deux taches sont répertoriées pour l'instant. 1633 au Nord et 1634 au Sud.

     

    A Surveiller.

    Capture du 2012-12-16 09:51:52

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