• Ce n'était pas visible ce matin, lorsque j'ai fait le dernier billet, mais 1654 est accompagnée d'une autre tache (1655?), toute aussi impressionnante, juste derrière elle...

     

    Capture du 2013-01-09 19:03:18
     
    Déjà que ce matin, je trouvais la tache dangereuse, alors cette paire ( avec les interactions que cela implique ) me fait frémir d'avance...
     
    A suivre ces prochains jours.
     
    Et n'oublions pas que c'est le Soleil qui décide.

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  • 1654, à gauche, est, dans les taches conséquentes de ces derniers jours ( 1640 et 1652 ), la plus dangereuse pour nous. Elle est très proche de l'équateur solaire, ce qui fait que toute explosion face à nous, dans à peu près une semaine, sera potentiellement dangereuse.

    Capture du 2013-01-09 05:35:02

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  • Alors que l'hiver tarde à s'installer sur l'Europe de l'ouest et que le scénario de l'année dernière semble se reproduire (avec un mois de décembre ayant été très doux au final), vous êtes nombreux à nous demander quand la situation va se débloquer et si le froid est envisagé sur la France.

    A ce jour, au vu de nos dernières tendances actualisées, un élément de réponse semble se dessiner pour le moyen terme.

    Vers un changement radical de configuration météorologique

    Pour les prochains jours, avec la persistance de l'anticyclone à même la France, il ne faut pas s'attendre à du changement. Ensuite pour la mi-janvier, des indices météorologiques deviennent perceptibles et pourraient conduire à une bascule vers le froid.

    Les éléments précurseurs sont les suivants :

    On note depuis une semaine une tendance au réchauffement (cycle naturel) dans la stratosphère au-dessus de la zone polaire (à environ 10 000 mètres d'altitude) : ce phénomène pourrait conduire à la formation d'un puissant anticyclone sur l'arctique, dont l'une des conséquences serait de faire descendre vers le sud des pulsions d'air froid. Dès lors des pulsions d'air polaire se déclencheraient autour du 15 janvier à la fois du coté Canadien, Sibérien et Européen.

    Quelles conséquences pour la France ?

    Un changement radical de temps surviendrait en quelques jours (entre le 12 et le 15) avec l'extension de l'anticyclone de SIbérie vers la France. La Russie, l'Europe Centrale et les Balkans seraient les premiers concernés par cette reprise des grands froids puis, si la situation se confirme, l'air froid pourrait arriver jusqu'en France et s'y installer plus ou moins durablement. Dans ce contexte plus froid, plusieurs scénarios restent possibles : d'un froid modéré à une vague de froid.


    Vers une vague de froid ?

    Même si de nombreux éléments semblent désormais réunis pour confirmer un changement radical de temps vers une période froide, il faut encore rester circonspect. Nous n'affichons pas pour l'instant de prévisions aggravantes pour la France, mais le risque existe en deuxième quinzaine de ce mois de janvier. Au vu du réchauffement stratosphérique majeur qui se met en place, il n'est pas exclu qu'une vague de froid du type " janvier 1985 " se produise, surtout en dernière décade du mois et début février.


    Prochain rendez-vous : jeudi 10 janvier prochain

    Nous procéderons à une actualisation de cette tendance lors de la réactualisation mensuelle habituelle des prévisions saisonnières, c'est à dire jeudi 10 janvier prochain.

     

    La chaine météo


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  • Ce n'est pas nouveau, ce mal de vivre qui m'habite depuis ma plus tendre adolescence, voire plus loin. C'est vraiment dans ma treizième année que j'ai pris conscience de mon désarois de vivre dans cette vie ( tiens, 13....).

    Il fut difficile de trouver le pourquoi, dans ce monde où l'on vous répète à tout bout de champ que nous sommes dans le meilleur des systèmes, que la modernité et la société touchent à l'idéal et que demain sera toujours mieux qu'aujourd'hui.

    Pourtant, je ne voyais rien de tout cela autour de moi. Depuis ma naissance et ma prise de conscience au monde, les crises se succédaient et à chaque fois, le mot rigueur était prononcé un peu plus fort encore. Mais si les choses s'arrangeaient un peu, sans jamais revenir au niveau initial, une autre crise venait, puis ainsi de suite.

    Alors comment, 35 ans plus tard, peuvent ils nous sortir le même vocabulaire, avec encore plus de conviction?

    Ce n'est plus un mystère pour moi.

    Pour ce qui est de mon mal-être, également, il n'y a plus de mystère. Je suis un enfant déraciné, coupé de sa source, comme tant d'autres humains de nos jours. Je parle des vraies racines, pas des glands qui nous ont fait pousser sur cette Terre de plus en plus aride ( pardon Papa et Maman, ce n'est en rien pour vous, c'est une métaphore généraliste ). Non, les racines sont beaucoup plus profondes, elles viennent de plusieurs siècles, d'une multitude de générations, d'un ancrage à la Terre, à un pays, à une culture. Et comme souvent, c'est la guerre qui a fait mon déracinement.

    La seule culture que l'on m'a enseignée, c'est l'individualisme, la compétition, donner 2 euros ( francs, à l'époque ) si j'en avais 100...

    J'ai compris mon dégoût et mon déracinement en lisant et en regardant certains reportages sur des peuplades primitives ou des reportages sur certaines régions européennes ( vous remarquerez que les personnages suivis dans ces reportages sont très bien ancrés sur leur Terre et qu'ils se plaignent tous d'un glissement irréversible dû au tourisme - ou à l'immigration, dans un plus vaste mouvement - ).

    J'ai compris en lisant Vincenot, particulièrement.

    Je viens de relire celui-ci, éloquent :

    9782253148722
     
    Cela se passe au début de la dernière guerre et c'est sans aucun parti pris. Sa vision d'une intelligence rare, pour l'époque ( écrit en 1941 ) décrit la vie d'une ferme bourguigonne lors de l'arrivée des allemands.
     
    Ca va être un peu long, mais pour vous donner une idée, voici un extrait particulièrement représentatif du livre :
     
     
    Ce fut une grosse déception pour moi de constater que ces belles natures, si riches jadis, étaient devenues si molles, si peureuses, et j'en déduisis qu'il n'y a de belles natures, mais que l'opulence, la vie facile, a vite fait de donner aux hommes des airs de largesse et de bonhomie qui se fanent au moindre malheur.
    Cette race des Auxois, que je connais bien, d'habitude si drue, si généreuse malgré son amour du gain, était devenue méfiante et égoïste. Ainsi, au cours de la vie, on découvre soudain que des gens qu'on estime ne sont ni plus ni moins estimables que quiconque. Jamais surtout je n'aurais pensé que le père Ernest, si équilibré, eût pu penser, de sang froid, au crime et au suicide. Sous le choc des évènements, il flanchait, comme une poire blette de belle couleur qui éclate et s'écafouille* entre les doigts. Jamais, non plus, je n'aurais pensé que M. de Levrotte pût affamer des prisonniers confiés à ses soins. Mais j'ai remarqué que ces hobereaux, si guindés et si rigides, huppés ou non, sont d'une race assez lâche, dans toutes les provinces que je connais.
     
    Bref, j'ai perdu, au cours de l'occupation allemande en France, toutes mes illusions enfantines et toute ma fierté. Voilà qui vous mûrit un homme et vous le rend sceptique ! Après cela, on rit lorsqu'on entend ces bons apôtres vous chanter : " Ah ! cette jeunesse n'a plus d'idéal ! Elle ne s'enthousiasme pour rien, elle n'est fidèle à rien !"
     
    Mais bon Dieu de bois, nous sommes échaudés par vos exemples, et nous sommes comme vous, beaux moralistes, l'hypocrisie en moins.
    C'est tout.
     
    * S'écrase, s'écrabouille.
     
    Henri Vincenot "Ducôté de Bordes" Le livre de poche N°14872

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